defemmeacheval@gmail.com       

Les fondements d'une équitation éthique - Laure Souquet - De Femme à Cheval - Formation équestre en ligne

Les fondements d’une équitation éthique

L’équitation éthique représente une évolution nécessaire dans notre relation avec les chevaux. C’est une invitation à repenser nos pratiques, à communiquer avec le cheval avec respect et à le replacer au centre de l’équitation. En embrassant ces principes, nous pouvons proposer une nouvelle vision de l’équitation. En faire une pratique soit positive et épanouissante non seulement pour le cavalier mais aussi pour le cheval.

Une équitation éthique doit être respectueuse du cheval

Une équitation éthique, c’est une équitation qui respecte des valeurs morales sur lesquelles elle se fonde. L’humain étant ici à l’origine de l’échange entre le cheval et lui, il en accepte la pleine responsabilité. Et il approche donc le cheval avec un profond respect. Le bien-être du cheval est prioritaire et doit être considéré sur tous les plans et dans tous les domaines.

Avant même de s’intéresser à ce que le cheval peut apporter à l’échange, on commence donc par se préoccuper de lui offrir des conditions de vie qui soient adaptées à ses besoins fondamentaux. Tant sur le plan physique que sur le plan psycho-émotionnel. À savoir le besoin :

  • de liens sociaux,
  • de mouvement,
  • d’espace,
  • de stimulations adaptées à sa nature sensible de proie,
  • d’une alimentation à base de végétaux disponibles en permanence,
  • etc.

Bien connaître la nature du cheval et ses besoins et s’en servir de guide pour gérer chacun des aspects de sa vie. Voilà le point de départ de qui a à cœur de pratiquer une équitation éthique.

Le cavalier pratiquant une équitation éthique se veut un guide bienveillant pour son cheval

Dans une équitation éthique, le cavalier considère son cheval comme un véritable partenaire. De ce fait, il communique avec le cheval avec douceur et bienveillance. Il cherche à créer une belle connexion avec lui., et s’efforce d’apprendre à lire les signaux subtils que le cheval envoie. Ceci de façon à pouvoir y répondre avec sensibilité et justesse. Il ne cherche ni à dominer le cheval ni à le soumettre. Au contraire, il veut gagner sa confiance et lui donner envie de le suivre.

Conscient que le cheval est très sensible et profondément impacté par l’attitude intérieur de l’humain qu’il détecte avec facilité, le cavalier prend donc en charge ses propres émotions. Il apprend à respirer, à se détendre, à faire le calme en lui. Il fait son possible pour communiquer avec son cheval depuis un espace intérieur paisible.

Le cavalier comprend aussi que le cheval n’agit jamais contre lui mais en fonction de ses propres besoins et ressentis. Si un problème survient, il cherche donc à rassurer son cheval et à comprendre ce qui a pu déclencher sa réaction. Pour cela, il s’interroge sur sa propre attitude et son propre comportement. Ainsi, s’il guide le cheval vers le calme et la sérénité, ce dernier devient aussi un allié qui l’aide à devenir une meilleure version de lui-même.

Enfin, il place le bien être de son partenaire avant la performance. Avant de songer à se mettre en selle, il vérifie que le cheval est en bonne santé et en capacité de le porter. Il s’assure de la bonne adaptation de son équipement, de la selle à l’embouchure ou à l’ennasure, en passant par le tapis de selle. Et il cherche à ce que sa technique équestre soit respectueuse du fonctionnement et des capacités du cheval en général et du cheval avec lequel il échange. Son objectif est de guider son cheval avec bienveillance afin de permettre son épanouissement sur tous les plans.

Une vision qui va au-delà de la pure équitation

Une équitation éthique se base sur une vision holistique du couple cavalier / cheval. Mais elle peut même s’étendre au-delà de la pratique équestre. Ses pratiquants se préoccupent également de l’impact de leur activité sur l’environnement. Ils chercher à privilégier des pratiques durables, tant pour la fabrication du matériel nécessaire à la pratique que dans la construction et le fonctionnement des structures équestres. Leur objectif est de minimiser au maximum leur impact négatif sur la nature.

Et parce que l’environnement est aussi social, le cavalier qui veut s’inscrire dans une démarche positive globale prend aussi en compte tous ceux qui composent le monde équestre dans lequel il évolue. Il s’intéresse à mieux se comprendre, à mieux comprendre les autres et à se montrer ouvert et bienveillant avec eux. Qu’il s’agisse des autres cavaliers ou des professionnels qui gravitent autour du cheval. Plutôt que de juger ceux qui pensent différemment, il se préoccupe de suivre son propre chemin en respectant au mieux ses valeurs personnelles. Plutôt que de pointer les autres du doigt, il préfère inspirer par la beauté de sa relation avec son cheval. Il favorise autour de lui les échanges constructifs et l’entraide, se faisant le changement qu’il voudrait voir dans le monde.

Une équitation éthique nait donc d’un engagement sincère envers le bien-être du cheval, de l’humain et de la nature. Elle se base sur une approche sensible et bienveillante du vivant, avec l’objectif de proposer une aventure équestre qui soit épanouissante autant pour le cheval que pour l’humain.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut
Plateforme de Gestion des Consentements par Real Cookie Banner